Confondre poids et volume peut mener à des erreurs de dimensionnement des équipements et des systèmes de dosage. Les pulvérulents présentent des caractéristiques physiques complexes qui impactent directement les processus industriels. La densité est le premier paramètre clé à intégrer lors de la conception des lignes de transfert des poudres.
Comprendre la densité réelle d'une poudre
La densité réelle correspond à la densité du matériau solide avant qu’il ne soit divisé en particules. Elle reflète la masse par unité de volume du matériau d'origine. Par exemple, un matériau avec une densité réelle de 2 tonnes par mètre cube conserve cette propriété avant d'être transformé en poudre.
La densité apparente : un paramètre variable
Une fois le matériau divisé en fines particules, sa densité apparente entre en jeu. Ce terme désigne la densité du matériau sous forme pulvérulente, qui inclut non seulement la matière solide, mais aussi l’air emprisonné entre les particules. Ainsi, une poudre ayant une densité apparente de 0,5 sera beaucoup plus légère par unité de volume que son état solide initial. Il est essentiel de prendre en compte cette densité apparente lors du calcul des volumes d’entreposage ou de dosage.
Densité fluidisée et densité tassée : des états opposés
La manipulation des poudres peut encore influencer leur densité. Une poudre aérée (densité apparente fluidisée), occupe plus de volume, alors qu'une poudre tassée (tapotée ou secouée) voit sa densité augmenter, réduisant le volume occupé par la même quantité de matière. Un mauvais calcul de ces densités peut entraîner des arrêts de production ou des erreurs de dosage, des conséquences coûteuses pour une chaîne de production.
Exemple de densités apparentes fluidisées (kg/l)
Sel nitrité : 1,14
Sucre cristal : 0,80
Farine de blé : 0,55
Sucre glace : 0,45
Café moulu : 0,35
Silice : 0,16
Riz soufflé : 0,12
L'impact sur la conception des process poudres
La densité apparente des poudres alimentaires est essentielle pour le dimensionnement des équipements industriels. Elle joue un rôle dans la conception des trémies, la précision du dosage automatique, et l’organisation de l’espace de stockage. C'est pourquoi la fiche technique du pulvérulent est indispensable au cahier des charges du projet de réseau poudres.
En cas d'erreurs dans ces calculs, la production peut être ralentie, les volumes mal calculés, ou les dosages imprécis, ce qui impacte directement la qualité du produit final.
Autre difficulté : le comportement théorique des poudres n'est que rarement celui observé en situation industrielle. Les experts APIA Technologie s'appuient sur plus de 30 ans de mises en service et de suivi des installations pour anticiper les écueils sur les lignes de production.
Lors de l'étude de votre projet, des essais dans nos locaux en situation réelle complètent la connaissance des produits à transférer pour optimiser les processus de production et assurer la qualité des produits.
Bien sûr, la caractéristique du produit à transférer reste un éléments parmi d'autres basiques pour concevoir un réseau de transfert des poudres optimisé.
Juliette LARRODÉ
Responsable Marketing
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